In a lonely place (Le Violent)

La filmographie d’Humphrey Bogart est parmi celle qui m’a initié aux « vieux films », sorti avant les années 60. Régulièrement, je visionne un de ses films, et je dis merci aux restaurations des pellicules, sans quoi nous n’aurions plus accès à ces films, et certainement pas en dvd, dans des versions très correctes. Enfin, à l’exception de ‘Beat The Devil’ (‘Plus fort que le diable’) pourtant réalisé par l’excellent John Huston. Soit je suis tombé sur une mauvaise édition, soit ce film n’a pas été correctement restauré. Du coup, difficile de réellement l’apprécier. Mais ‘African Queen’ (‘L’odyssée de l’African Queen’ en français), par le même John Huston, avec Katarina Hepburn, a également souffert, pour une autre raison, le film étant en couleur (technicolor), mais on est loin de Gone With The Wind (Autant en emporte le vent) pourtant plus vieux. Mystères et choix et des éditeurs…

Ce week-end, j’en ai profité pour visionner ‘In a lonely place’ (‘Le violent’ en français). Les deux acteurs principaux, y excellent. Tout d’abord Humphrey Bogart dans le rôle de Dixon Steele, un scénariste, un peu torturé, avec des pulsions qui l’amènent donc à être violent (d’où la traduction française), et Gloria Grahame, déjà aperçue dans La Vie est Belle de Frank Capra, dans le rôle de Laurel Gray.

Pour tout dire je crois que c’est un de mes films préférés de Humphrey Bogart, avec The Big Sleep, The Treasure of the Sierra Madre, ou encore Dark Passage. Son jeu est particulièrement juste, je retiendrais en particulier cette scène, où Dixon Steele (Humphrey) tente d’expliquer à un couple d’amis comment a pu être commis le meurtre dont il est accusé : les lumières visent les yeux de Dixon, ce qui le rend effrayant. Une scène à vous faire froid dans le dos.

L’autre intérêt du film réside dans sa critique de Hollywood et de son système. Cela rejoint en ça un autre grand film sorti cette année là, All About Eve. D’ailleurs Humphrey Bogart tiendra un rôle similaire dans un autre film de Mankiewicz, The Barefoot Contessa (La Comtesse aux pieds nus). Le côté tourmenté et violent en moins, bien sûr. La sagesse du vieux lion attendri par la belle Ava Gardner en plus en plus.

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