Alors que se finit aujourd’hui le salon SISQA sur la qualité alimentaire à Toulouse, je repère un article de bon aloi (ou de bon à l’oie ?) :
http://www.midipyrenees.fr/Manger-bon-Manger-bien-en-Midi-Pyrenees
Le taux d’infarctus est bien moins élevé dans notre région que dans le reste de la France et il y est même quatre fois moins élevé qu’aux États-Unis. Et ce, alors que les Midi-Pyrénéens ont la réputation -non usurpée- d’être des amateurs de bonne chère, foie gras, confits, vin…
C’est le fameux “French paradox”, un concept inventé il y a plus de trente ans pour résumer en une formule ce qui passe toujours pour une anomalie. D’autres études menées par l’Organisation Mondiale de la Santé sont depuis venues confirmer ces résultats.Les hypothèses le plus souvent avancées par les chercheurs mettent en avant les vertus cachées de la « bonne » graisse d’oie ou de canard, ou l’action des polyphénols présents dans les vins rouges du Sud-Ouest et qui permettraient d’empêcher la formation de caillots dans les artères. Le débat se poursuit.
Je ne peux m’empêcher à cet article de Juillet : j’ai effectivement eu quelques visites sur mon blog à base de mots comme « french paradox » ou même « sud-ouest » tapés sur un moteur de recherche. Peut-être que l’auteur de l’article est passé sur mon blog ? Ou pas, mais cela me ferait plaisir ! D’ailleurs à ce sujet, une étude conclue que le lien entre graisses saturées et maladies cardiovasculaires n’est pas significatif ! Et même mieux, les fameux japonais centenaires, d’Okinawa auraient une diète riche en graisses animales ! Et ceci, c’est de la science, pas du marketing !
N’ayant pu me rendre à ce salon, je me suis tout de même informé, et un produit retient mon attention : le porc noir de Bigorre. C’est une race qui a failli disparaître, mais des éleveurs se sont battus pour la maintenir, au point qu’il est en augmentation depuis quelques années. Son élevage est plutôt artisanal, on a donc un produit respectueux de l’animal, et donc tout à fait excellent pour la consommation humaine. Après, c’est plus cher que les produits à base de porc standard, mais à un moment donné, il faut peut-être savoir ce que l’on veut, manger de la merde et être content d’avoir économisé trois francs six sous, mais le regretter à long terme avec des répercussions sur la santé, ou respecter l’adage « prévenir c’est guérir » et donc manger des produits de qualité. Moi, j’ai choisi.
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