Histoire de dot, d’où, d’os…

Histoire de dot :

Juste un jeu de mot pour dire que je me marie en octobre 🙂

Et pour finir la série…parce que je vais finir par me lasser sinon !

Histoire d’où :

Mes origines sont clairement ibériques. Espagnoles du sud de Alicante de par mon père, et catalanes de par ma mère : Gandesa au sud de Barcelone, et Organya dans les Pyrénées, là où les premiers écrits historiques catalans ont été retrouvés. J’ai effectué au mois de Juillet un premier pèlerinage au patelin de mon grand-père paternel. Exactement, il s’agit de Montanisell un hameau proche de Organya. C’est vraiment perdu, la chapelle avait pour nom…Santa Fe. Je me serais cru dans le far-west. Après recherches, le village d’Organya semblait être la frontière des pyrénées cerdanes (définition de Pline, plus élargie). Les habitants de la Cerdagne étaient les cerretani (ou kerrètes selon les sources). Un peuple dont on ne sait trop s’ils étaient bascoïdes ou ibères (ou les deux ?). La toponymie de Cerdagne, pré-indo-européenne est de toute façon passionnante : Latour de Carol, avec le Carol comme rivière renvoie à la racine kar, la même que dans Garonne (« Kar »onne), racine commune à de nombreux cours d’eau dans l’ancien territoire des proto-basques. Osséja, Nahuja, ou Palau de Cerdagne évoquent un fort tropisme pyrénéen, loin des racines latines communes. Les deux derniers doivent sans doute renvoyer à la même racine que Pau, autre ville pyrénéenne, béarnaise, gasconne, donc avec de fortes affinités basques, les gascons étant des proto-basques qui se sont latinisés. La racine Os, dans Osséja est évidente dans le monde pyrénéen, vascon : on rencontre cette racine toutefois plus à la fin comme dans Tyrosse, ou Vicdessos en Ariège, pour n’en citer que deux, la liste est longue comme le bras. Certains noms très courts témoignent d’un passé ibéro-basque (sans trancher) : Ur, Egat, Err (notons les deux r), Llo, et de l’autre côté des Pyrénées : Urtx, Ger, All, Nas, Pi, Bor…des noms très en phase avec l’aspect rocailleux des lieux, et même le côté rude, sec, abrupt des habitants. Après tout, l’ibère est rude dit-on.

Histoire d’os :

paléopathologieLa paléopathologie (lire ce blog) étudie les ossements de nos ancêtre disparus, d’il y a plusieurs dizaines de milliers d’années. Ou plus récents, de quelques milliers d’années, tout simplement. Ces études ont permis de faire émerger des résultats qui confortent le point de vue « paléo » concernant l’alimentation. Je devrais bloguer dessus. See ya soon.

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