Un petit article de cinéma pour souffler…attention je dévoile certains éléments de l’intrigue.
J’aime bien ces films à l’ancienne, ces fresques historiques (ou presque) qui narrent les derniers instants d’un régime politique, la fin d’une ère.
Je garde ainsi une tendresse particulière pour Autant en emporte le vent, le Guépard ou encore le docteur Jivago, pour ne citer que les plus célèbres.
Le Château du Dragon (Dragonwyck en version originale) est un peu dans cette veine-là. En apparence, du moins, car si le thème d’une noblesse arrogante et injuste y est bien présent, tout comme une réalisation à la hauteur avec des costumes et décors bien grandiloquents comme le réclame le genre, le film s’embarque dans d’autres rivages, tel que le thriller, ou même le fantastique empreint de gothisme.
On pourra y apprécier la sublime Gene Tierney (aussi belle que dans L’aventure de Mrs Muir, avec le même réalisateur), ou encore l’inquiétant Vincent Price, ici sans sa son habituelle moustache, qui tient un rôle pour le moins actuel :

Certaines de ses photos me font carrément penser à notre cher Nicolas Sarkozy. C’est encore plus appuyé par son prénom : Nicholas Van Ryn. Et c’est un cocaïnomane avéré – ce qui va accélérer sa chute -, obsédé par le désir d’une descendance qui tarde à venir, qui se réfugie dans son donjon…bon pour notre président, nous n’avons pas de preuves, juste des rumeurs très bien appuyées par des analyses audiovisuelles. En tout cas, ce personnage sonne très moderne à mes yeux.
L’anecdote très « claire et lipide » c’est que Nicholas empoisonne à petit feu sa première femme. On peut penser un temps que ce sont les gâteaux et les sucreries offerts par ce bon Nicholas qui font cet effet, c’est troublant, à moins que je ne cultive un biais nutritionnel trop poussé ? En fait, il a juste offert une mystérieuse plante qui émet du poison, et en fait profiter toute personne qui s’y trouve à proximité.
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