Étant adepte depuis deux ans déjà des méthodes de relaxation comme la sophrologie, le but est souvent d’apaiser les tensions, et de chasser le négatif.
Or, il me semble que bon nombre de nos concitoyens, tout du moins en France, font exactement l’inverse.
On vit clairement dans un monde où le négatif est roi. La lecture de la presse est clairement déprimante. Ne parlons pas des informations à la télé…à croire que se délecter des mauvaises nouvelles est un sport national.
Alors oui, ces mauvaises nouvelles existent, il ne faut pas les cacher. Pour autant, et sans s’en rendre compte, on les cultive, on les rumine pour produire du négatif qui va empoisonner ensuite notre propre vie, engendrant du stress, et donc…une santé plus déficiente.
Nous sommes bombardés d’informations tout aussi noires les unes que les autres, nous devrions donc faire attention et se couper du monde pour rééquilibrer notre esprit. Et pourtant on fait l’inverse, on se dope à l’info : télé le matin, journaux gratuits au moment d’aller au boulot, internet au boulot, retélé le soir. Peut-être faut-il…jeûner d’infos comme le fait Taty Lauwers (voir fin de page) il n’y a guère que les dernières minutes de la journée où l’on peut couper avec ce néfaste quotidien…avant de rejoindre les bras de Morphée.
Le stress est probablement la cause primaire des maladies cardio-vasculaires, même devant l’alimentation. Notez que des régions où les maladies cardiovasculaires sont plus basses sont aussi des régions où l’on sait se déstresser : le sud-ouest de la France où l’on sait prendre son temps pour manger, ripailler (désolé pour les clichés, mais c’est un peu vrai), ou au Japon où la spiritualité zen prend le dessus. Sur ce sujet, Uffe Ravnkskov avait bien saisi le phénomène culturel, bien plus que l’alimentation.

La culture française parlons-en : on présente souvent les français comme des joyeux lurons ripailleurs, à l’image des gaulois d’Astérix. Peut-être que cette image est à revoir. Nous sommes les premiers consommateurs au monde de psychotropes : peut-être que tout ne va pas si bien au pays de Molière…
Aussi, et c’est plus subjectif, on développe une culture du pessimisme assez affolante : reprochez à quelqu’un d’être trop pessimiste, il va s’autojustifier et dire qu’il n’est que réaliste. Par expérience, je sais que nombre de nos actes sont auto-réalisateurs, pour différentes raisons. Si la personne pense mal, et cultive avec ardeur beaucoup de négatif, elle va concentrer les problèmes, aussi bien physiques, que relationnels.
Beaucoup de ces choses-là me dérangent, et parfois, en ayant une opinion optimiste de la vie (bien que réaliste), mon enthousiasme n’est pas tout le temps partagé. Le mot qui revient le plus souvent ? Bisounours. En fait, en marge de ce pessimisme, je trouve que bien trop de français sont devenus des usines à sarcasmes, de méchanceté verbale et gratuite, de cynisme inutile, de fermeture d’esprit et d’arrogance (bien qu’américains et anglais ne soient pas loins de nous).
Cet esprit, je le rencontre quotidiennement, et c’est une souffrance pour la personne qui le propage (elle s’auto-empoisonne), mais aussi pour son entourage. Rompez avec ces personnes négatives, fuyez-les ! Vous voulez construire votre propre vie et avez foi dans le futur ? Elles plutôt ont un esprit de destruction, et un fatalisme auto-nourri qui leur donne raison malgré elles, sans qu’elles ne se rendent compte que c’est leur mentalité qui provoque inconsciemment ces problèmes.
Le pire dans tout ça, c’est qu’être sarcastique, vanner méchamment les gens est tendance dans ce pays. C’est in. Les charismatiques ne sont plus ceux qui apportent une vision joviale et festive en toute simplicité, mais ceux qui se moquent des défauts des autres avec un rire gras.
Voilà qu’écrire ce billet me rend tout à coup plus négatif ! Zut !
Pour changer cet état d’esprit, je vais me mettre en état de méditation et me reconnecter à mon état de sérénité habituel. Cela peut faire sourire à première vue, mais…ça marche. Et ma vie n’en est que plus agréable, et moi avec.
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