De bien beaux oeufs – GAPS encore !

Une bonne surprise au supermarché aujourd’hui, la qualité des oeufs en vrac était optimale, et correspondait franchement en tout points à ma charte qualité. Pourtant il s’agit du même supermarché, et les oeufs en vrac sont garantis par la marque Mâtines, les poules gambadent en plein air, c’est gage de qualité, mais tout les oeufs ne sont pas nécessairement aussi resplendissants. Il faut croire que les producteurs et leurs méthodes ne sont pas les mêmes, sans évoquer un possible effet saisonnier.

poules en plein air
Les fins observateurs noteront que la nappe a changé

A propos du billet d’hier, je voulais relater une expérience personnelle. Il y a quelques années quand mes troubles digestifs étaient réguliers, je notais que mon comportement changeait : besoin d’être seul, dans ma bulle, de ne pas être dérangé, j’étais sec avec mon entourage, voire un peu triste à l’intérieur, le seul moyen de calmer ces symptômes c’était des activités solo comme la lecture ou regarder la télévision. Ok, quand on est malade on est différent, mais j’ai pas le souvenir de changer d’état d’esprit avec un rhume (hormis la fatigue). Vu que cela m’est arrivé il y a quelques temps (on n’échappe pas aux événements sociaux et festifs…), j’ai eu la sensation que les intestins guidaient mon humeur. Un relation maitre/esclave entre cerveau et intestin, et ce n’est pas forcément le cerveau qui domine ? Bon bref, pas de preuve, mais mon expérience tend à rejoindre la théorie GAPS, et vous, qu’en pensez-vous ?

8 commentaires sur “De bien beaux oeufs – GAPS encore !

Ajouter un commentaire

  1. Il y a un numero sur les oeufs et est ce que le premier numero est 0 (bio) ou 1? Alors là j’achète, sinon pas suffisante la qualité. A propos comment determines tu la qualité de tes oeufs? une fois cuits ou au visuel?

    1. Alors, oui le code est noté (0) sur les oeufs en vrac. Mais 0 ça suffit pas. Si les poules ont bouffé que du grain de maïs, quand bien même elles sont pas en cage, pas certain que nutritionnellement ça soit top. Après, c’est l’expérience qui prime : les oeufs non calibrés, avec des irrégularités, des imperfections, des tâches, des couleurs très variées, ce sont des signaux qui ne m’ont jamais trompés. Par la suite, il y a le goût qui suit, ainsi que la facilité à enlever la coque une fois l’oeuf dur cuit (il y a des oeufs où c’est franchement pas une sinécure…).
      Bon quand je me relis, j’ai l’impression de donner des conseils au pifomètre. Et pourtant, j’ai pas l’impression d’être dans le faux !

      1. Pour enlever la coquille des oeufs durs, je trempe l’oeuf dans l’eau froide a la fin de la cuisson et generalement ca fonctionne bien. J’achete en priorite des oeufs bio donc poules elevees en plein air. Pour les non bio, pas vraiment de controle.

      2. J’utilise la même technique aussi…et j’ai constaté quelques différences, il y a des oeufs qui se laissent pas faire pour être poli 😉

  2. « j’ai eu la sensation que les intestins guidaient mon humeur. Un relation maitre/esclave entre cerveau et intestin, et ce n’est pas forcément le cerveau qui domine ? »

    personnellement je suis en phase avec ça… sinon les diététiques aussi bien ayurvédique que chinoise mettent le feu digestif (une notion énergétique spécifique, mais qui recoupe à mon avis l’intuition) au tout premier plan de la santé

  3. Pour la qualité des œufs, je demeure sceptique. Je prends toujours des œufs en plein air mais non-bio (1). Pour avoir testé ces derniers à différentes reprises, je n’y ai vu aucune différence. Or cette dernière est bien présente avec des œufs que me donnent de temps en temps une amie (couleur différente et goût des crêpes par exemple). Le bio industriel reste de l’industriel pour moi. Un nutritionniste expliquait aussi dans une enquête sur les œufs que la qualité ne changeait pas. Seul le bien-être de la poule rentrait en considération. C’est donc la raison qui me fait choisir la qualité 1.

    Sinon, question humeur, dans mon cas, je remarque de gros changements en état de fatigue ou sous médicament.

    1. Pour la qualité bio, j’ai tendance à te suivre, oui…surtout que l’attribution du label ne m’a pas l’air très clean.
      Après, pauvres consommateurs on fait ce qu’on peut, soit on trouve un producteur local où on peut jauger ses méthodes, soit on teste et on prend au cas par cas. Le bien-être de la poule compte, et tout autant son régime alimentaire (et probablement, la qualité du sol où elles piochent ce qui pousse ou y vit). Nourrir au grain, c’est très bien pour engraisser, mais franchement, c’est pas tip top pour elle, ni pour nous en bout de chaîne.
      Ma méthode « formes et couleurs irrégulières » ne me trahit pas pour le moment. Ceux que j’ai posté en photos étaient très bons au goût…!

  4. Et oui, je crains malheureusement que la meilleure des solutions ne demeure d’élever nos poules par nous-mêmes même si tu sembles avoir trouvé une technique!

    D’ailleurs, la même remarque intervient pour du poulet bio acheté le triple du prix par rapport à un label rouge de supermarché (en promo, il tombe régulièrement à 4,90€/kg) pour une différence pas très énorme entre les deux. Nous avons été en revanche conquis par la viande rouge bio (désolé Sylvain!). Mais de toute façon, je te rassure, on en mange peu (une fois cette semaine par exemple).

    Quant à l’attribution du label bio, c’est effectivement du grand n’importe quoi. Chaque pays fixe les règles de son bio et il peut y avoir de réelles différences d’un pays à l’autre. Ensuite la France part du principe que chaque pays expéditeur effectue ses propres contrôles donc ne vérifie à aucun mot les produits en provenance de l’étranger (on a par exemple le droit à des pommes de terre d’Egypte bio arrosées avec l’eau du nil, gavées de surcroît de bouillie bordelaise (exemple donné par un Envoyé spécial sur France 2)). Et que dire des produits en grande surface où figure quasiment presque partout l’énigmatique mention « Agriculture UE/Non UE »?!

    Idem pour le label écologique ou ecolabel qui ne vérifie que la qualité du produit et se base uniquement sur les données fournies par le fabricant pour la validation. On a vraiment l’impression d’un immense business plus que d’une réelle prise de conscience des uns et des autres.

Répondre à nbek Annuler la réponse.

Un Site WordPress.com.

Retour en haut ↑