HELP – SOS – recherche médecin nutritionniste

Mon père est en proie à de graves problèmes intestinaux. Il s’agit probablement d’un Crohn, ou d’un Intestin/Colon Irritable. Ou une autre affection similaire. Je recherche donc un médecin nutritionniste, voire un naturopathe sensible à la question, et connaissant le rôle du blé (gluten) et des produits laitiers dans le déclenchement et le développement de ces maladies.

Tout les médecins rencontrés jusqu’à présent, ont une approche moderniste : médicaments sur médicaments, et mauvais conseils nutritionnels.

Ce praticien devra travailler en Languedoc-Roussillon, ou à la rigueur sur Toulouse, le Tarn, ou l’est ariégeois.

Oui, s’intéresser vivement à la nutrition n’est parfois pas suffisant pour paraitre crédible aux yeux de ses proches. Mes conseils rentre par une oreille et ressortent par un autre.

Si vous connaissez une personne compétente et avec des diplômes…je vous serais reconnaissant de me donner son nom à clairetlipide@gmail.com

En attendant, je vais lui acheter ce livre qui a l’air pas mal :

crohn intestin irritable
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D’autres livres consacrés au sujet (ainsi que traitant de l’importance d’une bonne flore intestinale) sont disponibles en français, mais le paternel n’est pas un grand lecteur, et il est important qu’il soit suivi, car c’est un junkie du blé, et là méthodes et pédagogie sont essentiels pour guérir. La connaissance est importante, mais elle ne fait pas, hélas, tout. J’en suis le premier à le regretter !

13 commentaires sur “HELP – SOS – recherche médecin nutritionniste

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    1. Milles mercis pour tes commentaires, ça va très certainement l’aider. Le plus dur, c’est de faire accepter l’arrêt de ce qui lui cause ces troubles…et si c’est le gluten, aïe, aïe, ça va pas être évident 🙂
      Il est sur Narbonne.

      Vraiment merci !!!

      PS : j’ai acheté son bouquin, évidemment.

  1. Essaie de lui faire manger des legumes fermentés, je prefere de loin les betteraves et les carottes, le reste pour l’instant je ne touche pas, ca aidera dans un premier temps. Il faudrait le mettre au repos pendant une semaine pour soigner, du style diète liquide….

  2. Tu ne peux pas obliger quelqu’un à suivre un régime de ce genre sans qu’il y soit lui-même décidé et qu’il ait fait les démarches pour chercher et comprendre … on y est confrontés chaque jour avec crohn.superforum.fr , mon chéri a le crohn … grave et … il ne se passera pas de ses raviers de pâtes à emporter … il n’est PAS PRET … telle qui refuse catégoriquement qu’on lui mette une stomie mais … n’accepte tout au plus que de réduire les « bonbons avec le café » …. les gens tombent du 50e étage … mais arrivés au 20e … ils estiment que … tout va bien 😉 ils se sentent bien, leur traitement marche (jusque quand?)

    1. Ben je crois que je suis arrivé à la même conclusion. Y a pas de formule magique pour changer les gens, même un petit peu. Il vient d’eux-mêmes c’est à la fois normal, et tragique, quand on voit tout ce qui se déroule devant nos yeux, impuissants.
      Merci pour ton message.

  3. Je m’explique pour le « tortueux » sur Cambpell. J’avais lu son premier livre tout au début, j’en ai fait une recension dans mon propre livre. Mais dans les dernières éditions elle en rajoute des couches. Je serai plus modérée dans la réédition du bouquin en septembre. Elle reste une nutritionniste hors pair, mais je ne la classe plus dans la mouvance SCD.
    Elle s’inspire du SCD/ RGS chez Gottschall, mais elle dévie pas mal. Campbell version actuelle me semble être du paléo un peu archévore et mâtinée de WAPF. EN SCD, on a des dizaines d’années de recul pour évaluer l’efficacité. Ce n’est plus le programme colopathe classique, où l’on obtenait 80% de rémissions.
    En SCD original comparé à ce que fait Campbell aujourd’hui:
    • C’est AUCUNE céréale, et c’est adhésion fanatique, sinon tu ne répares pas la paroi intestinale et tu restes « intolérant » à vie
    • C’est aucune prescription d’huiles particulière, tu fais comme tu le sens
    • C’est OK pour les légumineuses hors pois chiches et soja.
    • C’est interdiction totale de toute forme de lactose, donc le lait cru même biodynamie, même trait de ta propre vache = verboten
    • C’est interdiction totale (et longue) de toute forme de sucre moderne : miel autorisé. On ne chipote pas avec « un peu » ou « de temps en temps » ; sinon, je me répète, tu restes enfermé dans le régime très très longtemps puisque tu n’as pas donné les chances au tube digestif de se restructurer sérieusement (population bactérienne comprise)
    • C’est surveillance des fibres pointue au début, pour arriver à consommer une dose « normale »
    • C’est bouillon de poule maison tous les jours + yaourt à longue fermentation tous les jours ; faute de quoi tu ne remets pas la tuyauterie en ordre non plus.
    • Pas besoin de prébiotiques ou de probiotiques
    Campbell ajoute désormais des jus de légumes à tous. Dommage pour des colopathes qui y réagissent sous cette forme, même hors fibres.
    Elle ajoute de la choucroute ou des lactofermentés à tous ; or pas mal de mangeurs aux tripes fragilisées sont intolérants à l’histamine et surréagissent aux amines de ces aliments.
    Quel dommage ! Dévoyer un si bel exemple de régime qui était conçu pour guérir et ne servait pas juste à tamponner un désordre, à l’étouffer pour moins l’entendre.

    1. Bonjour Taty,

      Merci pour ces précisions.

      Je suis justement en train de lire le volume de Gottschall, et j’y vois quelques différences en effet, même si la base reste la même.

      J’ai lu un autre ouvrage aussi, Fast Tract Digestion (Heartburn, il y a aussi le volume IBS) de Norman Robillard, il ne déconseille pas tout les sucres complexes, mais préfèrera les féculents à base d’amylopectine plutôt que d’amylose (structure non linéaire, plus difficile à bien digérer). D’où par exemple une préférence pour le riz gluant au riz basmati.

      Dans tout les cas, j’ai l’impression que chaque malade doit rester vigilant et ne pas s’enfermer dans un protocole s’il ne devait pas…lui correspondre.

      1. ce sujet me tient à coeur. Face à tous les grands mamamouchis gonflés d’études (j’ai zoné dans tous les colloques de nutrition au début de mes recherches dans ce domaine), je privilégie l’approche terrain. Or, sur le terrain, pour les tripards c’est Gottschall qui gagne par son efficacité, depuis longtemps.
        Amylose: justement, structure linéaire plus facile à démonter enzymatiquement que le noeud de fil de pêche qu’est l’amylopectine. Il a dû tester sur des rats, pas sur des humains. Tous les malades te diront que seul le basmati passe par exemple. En Inde, dans le kitchiri bisannuel (drainage, partie de leur panchakarma), c’est du basmati et rien d’autre. Ils en ont du recul, ceux là, on compte en centaines d’années, pas en dizaines.
        J’ai inventé le stratagème des « cures » de quinze jours dans mes topos pour contrer cette confusion informationnelle, précisément. Arrêtez de lire les maîtres, testez sur vous même, votre corps vous dira si ça lui va. ça semble simple non? Suffit de faire passer le message.
        Pour mon propre cas de RCUH traitée par SCD/RGS, je continue en paléo quinze jours par mois; en « normal attentif » quinze jours. IMPOSSIBLE pour moi de me contraindre. J’ai fait tous les régimes minceur depuis mes 14 ans, j’ai développé une forme d’allergie au concept même!

      2. Je suis d’accord : je citais Robillard, parce que tout le monde fonde sa théorie (c’est aussi un praticien cela dit) dans son coin, en espérant que la réalité colle.

        Si je teste sur moi, un régime high carb me va mieux au final, même si je me suis épanoui à court terme, un moment en high fat.

        Avec un passionné de nutrition on discute de ça, et on commence par émettre l’hypothèse qu’un régime VLCHF a certains mérites, dont peut-être celui de « réinitialiser le système ».

        Pour ma part l’approche des Jaminet (Safe Starches) me convient mieux, à condition de diminuer le gras dans le même repas. J’ai eu foule d’améliorations (dont intestinales) en réintroduisant des glucides (fruits à volonté – même pas forcément fibreux -, riz, patates – douces ou non). Ce qui m’éloigne a priori des bases sur lesquelles j’ai commencé le blog. Go Kaleo explique ça très bien, même Matt Stone. Le pain blanc à petites doses passe, mais j’évite en temps normal (à Rome je fais comme chez les romains). Je vais peut-être même investir dans un glycomètre.

        Et le riz gluant, gustativement parlant, très peu pour moi 🙂

      3. En métabolic Typing à l’américaine (médiatisé par wollcott et par mercola, mais un peu dévié par leur forte personnalité) il y a une partie du profil fondée sur l’essence chasseur (protein type) ou cueilleur (carb type). Si tu fais partie de ces derniers, tu as besoin de peu de graisse en régime de croisière et de plus de glucides que la moyenne. Les chasseurs: survivent à base de graisses (fausse appellation wollcottienne de « protein type », il a dû avoir peur d’écrire le mot « gras »). Les cueilleurs sont peu dépendants des protéines. Typiquement, sauf reset métabolique de départ, tu ne serais pas adapté au paléo à la sisson, mais tu pourrais inventer le « paléo weight watchers. », moins obsédé par la théorie insulinique (qui a le défaut de n’en être qu’une). Si j’ai un cueilleur en profilage, je le mets plutôt en cure « reset » à l’alimentation vivante à base de graines germées, de jus frais, d’huiles végétales vppf (living food à la wigmore), sans farineux non plus, sans laitage.
        Si on veut rester en paléo à tout prix, le cueilleur ira vers les archévores comme Harris et jaminet que tu cites. Bien vu!
        Petite parenthèse caricaturale: dans mes séminaires, j’insiste toujours pour que les filles (présentes en majorité) suivent « le masculin » en nutrition. Ebahissement dans la salle. Et pourtant! Voyons ton cas: tu as peut être mis quelques mois à comprendre l’impasse du paléo sisson pour toi; mes copines mettent des années à se désendoctriner. Caricature je sais, mais proche du réel.

      4. Les légumineuses me semblent pas mal aussi dans mon cas…à condition qu’elles ne soient pas systématiques (quelques doutes sur les phytates qui retiennent les minéraux). Et variées aussi : pois chiches, flageolets, lentilles, etc. Leurs lectines ne semblent pas aussi agressives que celle du blé (moderne).
        J’aurais un profil où je peux réduire les protéines ? Intéressant.
        Le gras je ne peux pas arrêter, à proximité de chez moi vient d’ouvrir un biocoop bien achalandé en fromages crus et bios.

      5. je dois aller sur toulouse un de ces quatre, ma fille y est souvent; je viendrai te rencontrer et on se fera un café/profilage en vitesse. Lectines: si tu as fait paléo high fat depuis au moins un an, tu es ressourcé en enzymes divers, tu n’as plus à te préoccuper de lectines puisque c’est le souci des enzymaticodéficients. Sinon, comment tant de populations indigènes métaboliseraient elles bien des farineux à hautes doses?

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