On reprend la même formule et on recommence !
On reprend les thèmes en vogue : au-delà de la variabilité génétique, le microbiome exerce toujours des effets que l’on découvre jour après jour.
La nourriture, un bon repas est censé nous unir. Il semble que cela soit de moins en moins le cas, tout un chacun brandit son originalité, quitte à ce que l’on mange chacun dans son coin (je provoque un peu hein 🙂 )
Gros mais néanmoins en forme…les obèses mais sains métaboliquement parlant font discuter d’eux également ici. Je rappelle cette étude parue plus tôt : ce n’est qu’un état de transition, à long terme, cette obésité n’est pas bonne pour la santé.
Alessandro Fasano est le premier type à qui on pense aux études sur les méfaits du gluten. Hé bien il se désolidarise en relevant 5 mythes auxquels il tord le cou : néanmoins, son point de vue reste nuancé, il ne va pas scier la branche sur laquelle il est assis.
- Nos corps ne sont pas conçus pour faire face au gluten, personne ne devrait donc en manger.
- Éliminer le gluten de votre alimentation est bénéfique même si vous n’avez pas la maladie cœliaque.
- La sensibilité au gluten n’existe pas vraiment.
- Les gens avec la maladie cœliaque peuvent manger un tout petit peu de gluten.
- Si vous avez la maladie cœliaque pendant votre enfance, vous vous vous en débarrassez ensuite.
https://twitter.com/MartinWinckler/status/679453969207394304
Un article en français (enfin !). Ce médecin met des mots sur des choses que j’ai ressenties, mais qu’en tant que profane je ne suis pas autorisé à exprimer.

Là encore, au stade de simple impression, d’intuition, mais impossible de le formaliser tel quel : la mort des grands pontes de la science permet à des nouveaux champs de la recherche de s’exprimer. Un grand ponte fait progresser la science pendant sa jeunesse et devient ensuite un caillou gênant dans la chaussure scientifique. Un résumé en français sur Slate.fr pour ceux qui en auraient marre de tout ces articles en anglais que je relaie. Les deux sujets sont d’ailleurs assez liés. Si je reprends le site de l’école des soignants, à propos des dogmes qui tuent toute initiative un tant soi peu originale, même si l’approche « française » semble être atypique, en tout cas vis à vis de « l’anglo-saxonne » :
Ces dogmes naissent d‘une structure pyramidale et d’un enseignement paternaliste, contraires à l’éthique du soin, qui écartèlent les étudiants entre des loyautés contradictoires, et les transforment en médecins phobiques et dépendants .
Autrement dit : vous avez intérêt à être réglé comme une horloge pour bénéficier de la restriction calorique.
Oui, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Piqûre de rappel pour qui aurait loupé mon article lundi 🙂
Alessandro Fasano dit une énormité:
« People who do undertake a gluten-free diet should work with a registered dietitian to make sure they’re getting all the vitamins and micronutrients they need. »
Comment on peut être carencé en quoi que ce soit si on élimine le gluten, qui n’est pas une vitamine? C’est plutôt ça le mythe: « si tu élimine le gluten tu risques des carences »…
Sinon merci pour ce post, j’aime bien ces actus digérées 🙂
A moins qu’il ne fasse l’hypothèse que les gens se reportent sur de mauvais aliments…curieux oui. Merci 🙂