Comme chaque semaine, je fais le point sur les infos qui m’ont marquées et qui m’ont paru porteuses de sens. J’en profite pour lire avant les articles que j’aurais trop vite partagés, une sélection devant bien s’appliquer devant le flot d’articles et d’informations dont nous abreuve les différents médias associés aux institutions de recherche scientifique et médicale !
Aparté : j’ai essayé d’intégrer une publication Facebook un peu comme on fait pour twitter je n’ai pas réussi sur le coup, on se contentera d’une bête image.
Voici un exemple de discussion toxique : malgré le « bonne année », le ton y est narquois, sarcastique, à l’image de la discussion qui s’ensuit. On peut ne pas être d’accord, comme disait ma petite amie « William il est méchant ». On se dit que les réseaux sociaux parfois, avec de tels types, ce n’est pas constructif du tout, il est venu asséner sa vérité (en citant le docteur Greger, comme si nous le connaissions pas) tout en nous prenant de haut. Infect. Heureusement tous les végétariens ne sont pas comme ça.
Je reviendrai un peu plus tard la semaine prochaine sur le bêta-carotène VS le rétinol.
Du coup, en ce qui concerne la mortalité des végétariens par rapport aux omnivores, elle n’est ni mieux ni pire au Royaume-Uni en tout cas (désolé William). Il y a sans doute des différences sur les causes. C’est une étude à visée épidémiologique, bien entendu.
Bon. Faut-il prendre des caisses de vitamine D, Tim Spector trouve en tout cas la supplémentation en vitamine D, très décevante. Il insiste sur les associations fallacieuses entre statuts en vitamine D (137 pathologies depuis les années 80), par exemple.
Je souhaiterai avoir plus de précisions sur les effets conjugués des vitamine A, D et K2, pour voir si l’histoire est la même. Juste comme ça, un manque des deux autres vitamines liposolubles peut expliquer pourquoi la vitamine D seule ne fonctionne pas. Ou pas. Enfin, j’aimerais en savoir plus, éclairer ces mystères du corps humain !

Surtout que le calcium des artères coronaires semble impliqué dans le développement de certaines maladies cardiovasculaires :
La vitamine D (seule ?) semblait ne pas fonctionner selon Tim Spector, alors que plusieurs études d’intervention semblaient mettre en avant un rôle positif de la vitamine K2, vitamine qui aurait tendance à déloger – pour vulgariser – le calcium sanguin au plus vite, pour le remettre dans le droit chemin, les os, les dents…mais ce n’est pas la seule molécule impliquée, l’apeline semble aussi protéger contre la thrombose :
Affaire à suivre.
Ce n’est pas moi qui contredirait cette observation de l’Inserm…
Sur fond de vague polémique stérile avec Le Pharmachien, une réponse peut-être démesurée face à l’innocence de la phrase, mais il est constructif de faire le point, d’autant que mes précédents articles sur le sujet laissait toute confiance dans mes lectures (livres) plutôt qu’au cœur de la recherche.
L’axe Intestins-Cerveau marche dans les deux sens et c’est confirmé…
On peut, on pourrait donc contrôler son microbiote, au même titre que celui-ci nous contrôle, je vous épargne les détails à base de code microARN manquant et transplanté dans les intestins 🙂 Notons que bouquin The Diet Myth: Why the Secret to Health and Weight Loss Is Already in Your Gut est écrit par Tim Spector, le même auteur que l’article sur la vitamine D plus haut. Sans doute une bonne pioche.
Le régime paléo serait bien plus qu’un régime à la mode, et c’est Boyd Eaton lui-même qui le dit. Son avis, tout comme celui de Staffan Lindeberg pionniers du domaines, a sans doute plus de poids que le premier gourou lambda venu prêcher. Il se dit prendre ses distances avec son ami Loren Cordain (un entrepreneur, qu’il n’est pas) mais ne veut pas jeter à la poubelle le concept de régime d’évolution (c’est de moi cette expression). On ne lui en voudra pas de revenir sur le mythe du bon sauvage, ce jardin d’Eden avant la révolution agricole du néolithique et encore moins celle des révolutions agro-industrielles. Le point sur lequel je ne serais pas d’accord, est qu’il pense que les gènes ne sont pas si flexibles. Et l’épigénétique, et le microbiome ?
Un article polémique, du sang et des larmes. Entre ceux qui pensent que les gens s’inventent des hypersensibilités (ou intolérances), et ceux qui s’auto-diagnostiquent à tort, je n’ai aucune envie de prendre partie. Est-ce que la vérité est entre les deux, mmh. J’aimerais bien qu’on poursuive les causes de la porosité intestinale…Pour ma part, j’étais bien content de rencontrer une naturopathe pour déceler une improbable intolérance ponctuelle aux salicylates, disparue depuis, ainsi que les symptômes associés. Je n’étais pas du genre à me refuser des aliments en cette période, au contraire…mais un équilibre est toujours nécessaire.