Les actus digérées du weekend paraissent un dimanche cette fois-ci !
Les 4 règles que vous ne trouverez pas dans dans le Manifeste pour réhabiliter les vrais aliments (In Defense of Food), et deux que vous trouverez aussi :
- Règle 1 : Vous n’avez pas besoin de cuisiner à partir de 0 pour cuisiner sainement.
Pourquoi se priver d’aliments comme le thon en boîte par exemple ?
- Règle 2 : OUI, les nutriments comptent.
Michael Pollan critique, avec raison, le nutritionnisme ambiant. Mais il est intéressant de connaitre les principes généraux pour suivre une alimentation qui nourrisse.
- Règle 3 : Ne mangez pas toute la junk food que vous voulez…oui même si vous la cuisinez vous-même.
De toute façon vous aurez à l’éliminer.
- Règle 4 : Adoptez les améliorations faites depuis que que votre arrière-grand-mère cuisinait.
Un principe qui est devenu populaire avec Pollan à travers les années : ne pas manger ce que votre grand-mère n’aurait pas reconnu comme un aliment. Cette perspective intervient à tout niveau de transformation alimentaire (y compris la fortification), et le temps que Pollan a passé avec une communauté Hadza en Tanzanie.
Sont cités par exemple la pasteurisation du lait, la fortification du sel en iode (risque pour la thyroïde), la déficience en niacine avant la fortification de la levure, et la fortification en acide folique des céréales reconnu comme ayant réduit d’un tiers les anomalies du tube neural.
(Note de moi-même : c’est la règle la plus sujette à discussion)
- Règle 5 (Une règle sur laquelle on est d’accord) : Il ne s’agit pas d’être pauvre en graisses ou de chasser un « mauvais » nutriment.
Dans un certain sens, être obsédé par un nutriment seul, au lieu de regarder l’alimentation entière dans le contexte de votre alimentation est contreproductif.
- Règle 6 (Une règle sur laquelle on est d’accord) : Il n’y a pas un seul aliment dont la consommation ou l’évitement répondra à vos prières alimentaires.
Un simple nutriment ou nourriture n’est pas un remède magique. C’est la combinaison des aliments qui est l’élément déterminant le plus important de la santé », un des points forts du Manifeste pour réhabiliter les vrais aliments par le docteur Joan Sabaté.
Cette fois-ci un article en français, très complémentaire au précédent : il met (entre autres) des mots sur ce que j’ai du mal à exprimer contre la sur-transformation des aliments et des industriels qui jouent aux chimistes dans cet article nommé Tristes Protides. Tout peut paraitre anodin de la consommation de whey au Soylent Green, j’ai déjà vu des gens rationnels (voire rationalistes) s’intéresser à ça. Triste je disais. Décomposer et recomposer n’est pas égal à retrouver nos aliments. Et le goût, bordel, la tradition (avec la voix de Jean-Pierre Coffe).
Ok accepter les transformations, mais des travailleurs dans l’alimentaire continuent de souffrir tout de même.
Un très bon billet de Pierre Barthélémy sur son blog Passeur de Sciences. Une étude de plus qui confirme les bienfaits thérapeutiques du froid. Ou tout simplement les bienfaits de tout ce qui peut nous sortir de notre confort quotidien.
C’est en partie la « thèse » du docteur Lee Goldman : trop de confort ne serait pas bon, du point de vue évolutionniste.

(et un livre de plus dans la pile pour les lecteurs en anglais, je ne l’ai pas encore lu)
Le sucre pire que les graisses saturées ? On relance la machine avec une nouvelle étude. Pas pour ceux qui ont décidé d’éviter le nutritionnisme, d’un autre côté, des gens, dans le monde continuent de parler des graisses saturées comme le diable.
https://twitter.com/OscarPicazo/status/690486735638249473
A l’heure ou les funestes propagandistes à peine cachés de DataGueule (je fournis pas de lien, débrouillez-vous) pérorent sur la consommation de viande à coup de design 2.0 et d’affirmations simplistes, des gens s’interrogent sur l’impact de la consommation de viande, et c’est loin d’être aussi simple. De Simon Fairlie à Joel Salatin, aussi bien que Allan Savory ou encore les décriés scientifiques de l’Inra (OGM je crie ton nom…), la quasi-intégralité des permaculteurs à l’exception de ceux qui envisagent des écosystèmes sans animaux pour préserver la pureté végétale de leurs aliments.
Un article publié en milieu de semaine sur la vitamine A. On parle de la B12 et du fer, mais la vitamine A, on n’y pense jamais ! Injustice corrigée !
L’image amusante de la semaine 🙂 je vais essayer d’en intégrer une tant que possible.
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