Une semaine sans points marquants…dur dur…mais on a toujours de la matière !
Une communication
du lobby des bouchers et charcutiers de France. Si je les suis contre la l’administration tatillonne et déconnectée, amoureuse des normes et décrets qui tuent nos villes et nos campagnes (au sens figuré comme au sens propre), je suis très sceptique sur les méthodes françaises d’élevage, comme le relève Vincent Bénard sur cet article qui fait couler de l’encre.

La viande française ? Un produit banal, sans vraie valeur ajoutée
En effet, j’ai découvert à cette occasion, et non sans une certaine surprise, que du point de vue des clients, il y aurait beaucoup à redire. Je suis tombé des nues en découvrant que non, nos races « charolaises » ou autres, dont nous sommes si fiers, ne sont en fait pas des races idéales pour produire du bœuf de qualité, ou plutôt de la vache de qualité. Le boucher Y.-M. Le Bourdonnec expliquait l’an dernier pour Challenges que :
« Le modèle économique de la filière bovine repose sur une initiative des bouchers qui date du 19ème siècle. On élevait du bovin pour faire du lait et du fromage, pour travailler les champs et produire des veaux. À la fin de sa vie, on mangeait l’animal, donc la viande était un sous-produit d’autre chose qui se consommait essentiellement à la campagne. À la fin du 19ème siècle, le tracteur arrive et on a tout un tas d’animaux dont on n’a plus l’usage. Donc on décide de produire de la viande pour tout le monde et de faire entrer la viande rouge dans les villes. Les bouchers ont décidé que les races à viande seront la Limousine, la Charolaise et la Maine-Anjou, mais elles n’ont pas été choisies pour leurs qualités gustatives, mais pour leurs qualités de rendement. On s’aperçoit alors que le mâle est immangeable et on décide de supprimer totalement le bœuf en France dans les années 50. Après, au lieu de remettre en question notre modèle, le marché européen s’est organisé autour de notre problématique et la France captait une bonne partie des subventions européennes. Mais depuis une dizaine d’années, notre modèle s’est révélé idiot et la subvention qui corrigeait le tir la corrige de moins en moins. »
Ah la vache ! Et ce n’est pas fini. Au détour d’un autre article, nous apprenons que nos restaurateurs sont de plus en plus nombreux à dire que nos vaches charolaises ne soutiennent pas la comparaison, gustativement parlant, avec l’Angus écossaise ou du Kansas (oui, de cette ignoble Amérique de la malbouffe), ou la Simmental bavaroise, sans oublier le bœuf de la pampa argentine et la star des restaurants multi-étoilés, le Wagyu du Japon.
Eh oui, moi qui croyais manger de la bonne viande simplement en surveillant la mention « race à viande française» sur l’étiquette de mon emballage, j’en suis pour mes frais : notre barbaque, c’est du tout-venant.
Et même dans le bio, les meilleures productions nourries majoritairement à l’herbe, on achève les bêtes aux céréales pour les rendre plus grasses, ce qui pose souci sur certains nutriments qui ne se stockent pas éternellement. Ou comment gâcher sur la fin, un beau potentiel…Un futur article est prévu sur un certain micronutriment…
Le fait est que la viande de merde existe partout dans le monde et la France ne fait pas exception ! Je n’ai pas la recette pour inciter les éleveurs à maintenir l’herbe jusqu’au dernier jour de l’animal. Peut-être manger de la viande dans les bonnes saisons (printemps et été) quand l’herbe pousse. Et s’il faut en manger moins en automne et hiver (mais au foin sec, pas aux céréales, ni au soja !), ça peut se faire.
Je recommunique sur cette thèse consacrée à Weston Price. Beaucoup de personnes sont passées à travers, elle a le mérite de résumer plusieurs dizaines d’années de recherche du stomatologiste canadien, devenu Indiana Jones de la nutrition sur le tard.
https://twitter.com/OscarPicazo/status/694494382251188225
On regarde trop les écrans, certes, mais si certains d’entre nous étaient déficients en cette vitamine ? A lier avec mon récent article sur le sujet.
Quand deux études sont contradictoires, on ne sait plus à quel saint se vouer. D’un côté les statines semblent provoquer le diabète, et ce n’est probablement pas le cas dans l’autre étude.
Je laisse les spécialistes départager les points.
Quand deux études sont contradictoires, on ne sait plus à quel saint se vouer. D’un côté la consommation de viande semble provoquer une mauvaise santé, et dans l’autre étude être végétarien est un marqueur fort d’une santé plus faible.
Je laisse les spécialistes départager les points.
C’est pas de la pub que je fais pour ce mouvement. Mais je trouve que les bolcho et les végans vont bien ensemble au final. Une révolte contre les faits, les prédateurs naturels, et même les défenseurs des animaux en sont pour leur grade, et faites gaffe, vous, ancien végan, la communauté ne pardonne pas cette auto-excommunication, les menaces de mort sont réelles.
Et hop, un ancien végan de plus retourné à la viande, Daniel Zeta, permaculteur, en quête de sens, d’éthique et de justice. Cela peut passer par un écosystème où les animaux ont leur place. Y compris pour être mangé, par les plantes, ou par les humains. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Le cimetière des ex-végans ne désemplit pas.
Pas de commentaire, chacun se fera son avis 🙂
Une vidéo amusante, où l’on fait découvrir, sentir puis goûter du natto à des enfants. Si l’on excepte ce dernier, objectivement particulier (ça a le goût de l’odeur lâche un enfant), ils semblent s’amuser sur l’ensemble des vidéos.
Mais non, le natto ce n’est pas si terrible !