La crise des éleveurs français, sur fond de salon de l’agriculture, c’est de l’actualité chaude, bouillante, même ! Les premières actus digérées concernent donc ce sujet.
Assurément l’article de la semaine. J’en tombe des nues, littéralement.
Voici un florilège des passages de l’article, qui ne nécessitent pas vraiment de commentaires : ils parlent pour eux :
« Ici, les ruminantes passent l’essentiel de leur temps en intérieur, dans les stabulations des fermes, nourries à l’ensilage de maïs cultivé à la ferme et aux compléments de ration achetés à l’extérieur. C’est de ce modèle intensif que la famille Lethuillier est revenue, constatant qu’il était l’un des poids pesant sur sa comptabilité déficitaire. Et sur son moral. »
« Il y a deux ans, tout ça c’était du maïs », sourit-il face aux terres devenues prairies. »
« A la sortie de l’hiver, fini le maïs et les compléments »
« Tous ont en mémoire ceux qui, à leur installation, les ont détournés de leur intuition, et intention, de « faire de l’herbe ». « A l’école d’agriculture, on vous apprend qu’on fait du lait avec du maïs, pas avec de l’herbe »

« Pourquoi personne ne nous a dit que l’on pouvait faire autrement ? », interroge Marie-Yvonne la main sur la croix qu’elle porte en pendentif, ne décolérant pas contre tous ceux qui les ont orientés vers ces mauvais choix.
« « Le problème, c’est qu’on est une profession où on est trop conseillés », »
« Outre son apaisement d’éleveur, Claude Marchais assure avoir vu une différence sur ses animaux qui sont « plus calmes », lorsqu’ils vont au champ. Une amélioration du bien-être du bétail qu’il lit aussi dans ses comptes : « J’ai diminué ma facture de vétérinaire de 30 %. » »
J’ai comme l’impression qu’il y a eu une perte de savoir à un moment donné, une transmission non faite dans le monde rural et paysan…euphémisme. A mon sens, c’est une mutation sans doute obligée : les agriculteurs d’aujourd’hui ne sont pas les paysans d’hier. L’article suivant, qui a déjà quelques mois, confirme que la profession doit s’adapter.
« Tout est parti de l’élevage laitier », poursuit-il. L’étable est vide, la ferme est calme, les vaches sont sorties. En face, sous la grange, le foin s’amoncelle en prévision de l’hiver. La production de la ferme suffit à nourrir les animaux, pas question d’importer. Le lait bio a un double avantage : il ne coûte pas cher à produire – les vaches se nourrissent sur les prairies, qui demandent peu d’entretien – et son prix se maintient, contrairement à celui du lait conventionnel.
On finit par se demander quels sont les avantages du modèle intensif, est-il réellement plus intéressant dès lors que l’on dispose de beaucoup de surface agricole ? Je ne suis pas spécialiste de la question, mais cela donne à réfléchir, quand on sait que ce modèle, mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale peine à donner une vie et un revenu satisfaisants aux agriculteurs. Serait-il temps de redevenir de vrais entrepreneurs au sens noble du terme, et de ne plus compter sur la dépendance aux subventions et aux injonctions de Bruxelles, et de satisfaire le seul vrai patron…le client ? Tout le monde ne sera pas d’accord avec ma conclusion, mais au vu de la crise qui frappe le monde agricole français (et pas que le monde agricole) il y a des leçons à tirer de la politique agricole menée depuis 70 ans.
Chiffres à vérifier, mais la qualité n’est pas si industrielle que ça selon cette infographie. Je doute un peu…à voir.
https://twitter.com/SciencePorn/status/702941138399993856
Aux USA, de nouvelles recommandations contre l’usage trop répandu des antibiotiques, c’est un espoir.
Ici, Thiloup aborde le point de vue des végans ? Ont-ils raison, c’est son avis, bien développé, néanmoins remis en cause dans les commentaires par Dali Milovanovic.
Un article de plus à mettre au crédit sur le lien Intestins/Cerveau et la possibilité de guérir certains troubles comportementaux. A noter cette étude qui m’a échappé lors de mon dernier article sur le sujet. (c’était ici, pour rappel)
Faire des jus, mais oui, c’est la solution !! Sauf que non. Je n’ai jamais été emballé par cette mode. Non pas que ça ne puisse pas être utile, en cure très courte, tout comme certaines mono-diètes de fruits. Mais euh, bof, bof, les légumes contiennent des fibres, et à moins d’avoir un intestin fragile, mieux vaut manger l’aliment complet. Les fibres sont bonnes pour la santé, ce n’est même pas la peine de revenir dessus.
Une infographie qui démontre les bienfaits de la perte de poids.
https://twitter.com/Gotham3/status/693879334717620224
Une vidéo qui montre comment on récupère proprement les olives, en secouant les oliviers. Bluffant.
Super sélection ! Merci 🙂
Merci pour votre blog que je suis depuis quelques temps grâce aux flux RSS et que j’aime beaucoup car vous traitez de sujets qui m’intéressent également !
J’ai juste une petite remarque sur la forme : vous ne mettez pas d’espace après les points de suspension, c’est une erreur typographique ! Voir à ce sujet le « Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale ».
En effet, d’autant que j’ai appris ça, y a pas plus tard que quelques jours, lundi ou mardi !
Je tâche d’y penser pour les prochains articles, à défaut modifier l’existant.