Bonjour, deuxième épisode d’affilée des actus digérées, cela faisait longtemps 🙂 J’ai pu réunir cette semaine suffisamment de contenu pour ce numéro. Ne bavardons pas plus que ça, et commençons de suite les hostilités.
Je suis parfois excessif. Surtout l’an passé, où comme beaucoup d’entre nous, j’ai été touché par les attentats (de janvier et novembre) mais encore plus par les réactions liberticides de nos gouvernements. Si je commence à dire que notre gouvernement devient un poil autoritaire, voire fasciste, on peut me dire que j’exagère. Je suis aussi inquiet pour ma liberté de blogger à l’avenir (non pas de sarcasme à la Florent Pagny).
J’ai récupéré cette image depuis le journal du net.
https://twitter.com/rnikoley/status/736581431179149316
C’est la suite de l’article de la semaine dernière…ou disons une synthèse plus longue. Bien plus longue, et passionnante. Bon, je mentirais si je disais que je l’avais lu en entier, digéré. L’article aborde la fortification en fer, mais aussi en vitamines B, et notamment la B1 – thiamine -, stimulant l’appétit plus que d’ordinaire, et donc, la prise de poids par surconsommation calorique. Nouvelle théorie du tout comme il dit ? Ou tout simplement un nouveau facteur à prendre en compte pour l’obésité américaine, car je crois qu’en Europe, la fortification des farines est bien moins répandue. Robert McCarrisson est un contemporain de Weston Price, je traduis donc – sur un coin de table après google translate, soyez indulgents – un passage intéressant :
« Le dégoût et l’aversion à la nourriture, la perte d’appétit, et peut-être aussi l’appétit dépravé, sont donc les symptômes cardinaux de la maladie par carences alimentaires, et leur importance est importante. Elles sont dues en partie à la monotonie de la nourriture, mais pour l’essentiel à un apport insuffisante en vitamines, et de la vitamine B, en particulier. Ainsi Osbourne et Mendel ont constaté que si des animaux sont nourris avec des rations alimentaires purifiées et exemptes de cette vitamine, on leur donne de la levure séparément, celle-ci va augmenter leur appétit pour la nourriture carencée, sans doute en conséquence de la haute teneur en vitamines B de la levure. L’effet bien connu de la levure dans l’amélioration de l’appétit des êtres humains est probablement dû à la même cause. Drummond trouve que l’ajout de cette vitamine à un régime synthétique, provoque une consommation fortement augmentée de nourriture et par conséquent une augmentation du taux de croissance… Les animaux sont poussés à manger plus pour satisfaire les cellules stimulées à l’augmentation de l’apport de vitamine. Les vitamines sont donc des stimulants indirects de l’appétit, elles induisent le désir de nourriture, et sont, en conséquence, les stimulants indirects des sucs digestifs. Il me semble que «la perte d’appétit» est l’un des signes les plus fondamentaux de la privation de vitamines. C’est un signe de protection, le premier signal de danger de catastrophe imminente. Il faut éveiller les soupçons quant à la qualité de la nourriture chez tout patient qui y est exposé ».
Deux articles qui peuvent laisser songeur. Je ne rappellerai pas mon affection pour la théorie hybride des origines de l’humanité. Va-t-on trop loin ? Ok pour la transplantation des cornées, le choix du cochon n’est pas idiot, on connait la proximité avec l’humain, et ce n’est pas surprenant qu’ils aient choisi cet animal. Mais créer des embryons hybrides, cela ne commencerait-il pas à devenir légèrement glauque ? Là aussi le but est de créer des organes en vue de transplantation, mais le débat devrait être houleux.
Un témoignage sur l’utilisation de vitamines liposolubles en vue de soigner les caries. Dès fois je n’y crois plus trop, mais ça redonne la foi 😉 Je reprendrais ce témoignage à l’avenir sur un autre article à propos des caries.
https://twitter.com/cjsnowdon/status/732884133710553089
Interlude zététique : cet article est disponible en version française ici :
Donnons le change : il y a le zététisme et les zététiques. Point trop n’en faut, et parfois, les zététiques souffrent d’une certaine rigidification de leurs idées. La science progresse sans eux, et au fond, la zététique n’est peut-être qu’un garde-fou précieux, mais ayant tendance à jeter le bébé avec l’eau du bain. De plus l’émergence de communautés dédiées rend évidente de facto l’émergence d’un pot commun d’idées acceptées et un pot commun d’idées débunkées, démontées. Avec cet affreux goût en bouche de « circulez y a rien à voir ». Et finalement, on doute tellement qu’on finit par ne plus douter. En tout cas c’est ce que donne une vue d’ensemble des groupes zététiques, ou finalement le moutonnisme prévaut. Individuellement, c’est autre chose…Bon. Je vais pas cracher dans la soupe, on y apprend de bons réflexes en termes de sens critique.
Concernant l’article en lui-même, il est rafraichissant, et démonte quelques vaches sacrées du zététisme, tout comme l’article de Affordance.info de la semaine passée. A considérer d’un point de vue américain, avec la problématique du créationnisme, qui est mal comprise dans l’Europe plus athée.
C’est un récent article : la saison 2 vient d’arriver, je viens de voir le premier épisode, et ça promet ! Toujours du grand art documentaire.
Auto-promotion encore pour l’article coup de gueule paru hier soir.
Bonne semaine à tous 🙂
« … démonte quelques vaches sacrées du zététisme … »
Après l’éthique du steak, manque plus que la viande zététique ! 😉
Merci pour l’article, ce fut une agréable lecture.
Je te remercie pour le compliment, bon dimanche à toi 🙂