Le mois dernier, WordPress m’a rappelé qu’il y a 7 ans exactement, je créais Clair et Lipide. L’âge de raison ?
Les années ont passé, le blog s’est copieusement rempli, puis enrichi d’un compte Twitter ainsi que d’une page Facebook.
En mars dernier j’ai quitté discrètement Facebook. Il n’y a plus de page, mon compte ayant été désactivé. Sans prévenir il est vrai.
Je n’ai plus publié d’articles depuis Janvier dernier.
Il se trouve que cet étrange silence correspond à une période de remises en questions plus ou moins profondes. Depuis deux ans, un divorce, deux séparations en un peu plus d’un an, ainsi que plus récemment, le sentiment de passer trop de temps sur les réseaux sociaux, de négliger le réel, le contact, m’a tenu éloigné du blog au sens large. Autant le dire, une lassitude, la sensation de tourner en rond autour des mêmes sujets.
Il y aurait des articles à écrire, d’autres à toiletter, des projets plus denses à mener de front, mais je n’en suis plus capable aujourd’hui. Il faut savoir le reconnaitre. Même s’il m’a fallu être mis devant le fait accompli.
Je continue d’alimenter tranquillement le compte Twitter (activité passive, et peu chronophage), pour le reste, rien ne bouge, le contenu restera disponible, sauf que rien n’est prévu pour alimenter le blog.
Je prends l’air, tout simplement.
Carpe diem
J’éprouve la même lassitude. Peut-être l’effet de « vraies » rencontres récentes et de travaux qui me passionnent ? C’est surtout le besoin de garder une totale maîtrise de mon agenda… Rien à faire, quand on est « présent » sur un blog ou un réseau social, on est supposé réagir au plus tôt. C’est comme d’être joignable au téléphone. Maintenant je retrouve la saveur de ces travaux qu’on entreprend en se donnant tout le temps, sans être dérangé, comme les années où je m’étais investi dans de grands projets créatifs. Le fait de travailler sur du numérique, de l’immatériel, incite à s’impliquer moins activement et donc se contenter de choses incomplètes. Il faut donc décider de travailler autrement pour suivre ce cap. (Bien sûr, ce dont je parle n’est pas du travail « alimentaire » mais de la recherche personnelle.)
Merci pour ton commentaire.
Pour ma part, j’admets ne plus être en mode « travaux ». Si ce n’est travail sur moi-même.
Alors bon vent à toi Sylvain. Merci pour tout, profite bien de ce temps pour toi 🙂
Merci Guillaume 🙂
C’est un constat merveilleux !
Tant que ça ? 🙂
Oui ! La formule est lapidaire mais prendre l’air après avoir œuvré avec talent et sérieux sur un sujet central, je trouve la conclusion très fertile et ne pouvant qu’amener à de fructueuses réalisations (dans le réel,je souligne). En fait, je rejoins l’ensemble des commentaires, avec peut-être la nuance que j’ai la certitude que rien ne vaut la chair du monde (en allusion à Merleau-Ponty par exemple). La vie qui s’ouvre, gros travaux ou moins gros travaux.
Amicalement, Florence
Merci alors 🙂
Plus généralement je suis dans une phase de mutation(s). Le blog m’apparait presque comme futile. J’ai pas/plus l’esprit à ça non plus. Je noue des liens. C’est pas de la nutrition, de la biochimie, juste la vie.
J’ai eu grand plaisir à te lire au fil de ces années, même si je me suis aussi fait discret. Bonne oxygénation, et bon vent à toi.
Merci Renaud. A la revoyure 🙂
J’ai eu plaisir à découvrir votre blog et à suivre vos derniers articles, j’aurais aimé continuer à vous lire mais je comprends tout à fait votre décision et vous souhaite une bonne continuation !
J’en suis le premier désolé ! Merci pour le message 🙂
Bonjour,
Je n’avais encore jamais commenté, mais je tiens à dire que j’ai beaucoup plaisir à m’informer en lisant vos articles. Rien ne vaut la vraie vie !! 😉
Merci