Pour débuter, voici un tweet qui me parle, et qui rejoint l’état d’esprit dans lequel j’écris les weekends.
https://twitter.com/CaSeSaurait/status/1063377940753330176
WordPress m’impose son nouvel éditeur. Je ne peux plus justifier le texte, l’aligner sur la colonne principale, j’ai l’impression d’avoir perdu des options. Peut-être va-t-il falloir aller trifouiller le code html…en tout cas la balise de justification n’est pas disponible. Un éditeur de texte est censé me faciliter la vie, celui-ci est censé être une amélioration du précédent, alors il est pas si mal, mais ils doivent encore l’améliorer…
Je baisse les bras pour cet article, en espérant une mise à jour.
Cette semaine je me suis remis dans la lecture (et la compréhension !) du processus de méthylation. Le meilleur article en français étant celui de Nutriting :
https://twitter.com/Nutriting/status/984055137747554304
On y retrouve l’importance d’un équilibre entre divers types d’acides aminés pour que ce processus ne soit pas défaillant. Trop de méthionine, c’est trop d’homocystéine – excès reconnu comme mauvais pour la santé, notamment cardiovasculaire, et vraisemblablement neuropsychiatrique -. On peut réguler en amont cet excès d’homocystéine par l’ajout de glycine dans l’alimentation.
Heureusement en aval, on peut recycler l’homocystéine. Par trois voies :
- la voie des folates (qui impliquera le « très connu » gène MTHFR). Cette voie permet d’obtenir entre autres d’obtenir une forme active de la vitamine B12. Consommez du foie, des légumes verts, des légumineuses…
- la choline (mangez des œufs donc !), permettant de recycler l’homocystéine en méthionine à nouveau. Une sorte de retour en arrière dans le cycle.
- le glutathion, puissant oxydant est obtenu, très grosso modo, avec homocystéine et glycine – pour les détails, c’est dans l’article ! Consommez donc du bouillon d’os. Ou des viandes à mijoter.

L’article conclue sur la version mutée du gène MTHFR : elle empêche le recyclage de l’homocystéine, à moins d’apporter activement la forme de vitamine B9 : du méthylfolate de calcium. Tous les folates ne se valent donc pas en cas de version déficiente du gène MTHFR…avec des conséquences assez dramatiques pour les femmes enceintes. Des tests génétiques existent pour connaitre ses propres déficiences.
Pour creuser sur MTHFR, cet article de SuppVersity est franchement pas mal. J’apprends qu’il est possible de réguler à la baisse l’hypertension par de la riboflavine (vitamine B2) dans certains cas. N’oubliez pas DeepL pour les récalcitrants à l’anglais.
J’ai paraphrasé/résumé l’article comme un sagouin mais le fait est que, à nouveau, on ne pourra pas faire l’impasse d’une individualisation de l’alimentation, et si « écouter votre corps » semblera une injonction new age pour les personnes sceptiques, il leur sera possible de prendre leur santé en main s’ils suspectent une génétique différente qui ne leur permet pas de fonctionner normalement. Éloignez-vous toujours plus des réductionnistes de l’alimentation : la faute aux glucides, la fautes aux protéines animales, la faute aux graisses, la faute à l’acidité…je sais bien que le cerveau aime les solutions simples, mais quand même…
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Mon père a été hospitalisé à nouveau. Occlusion intestinale. Effet secondaire de la morphine qu’ils disent. J’ai pu le voir. Cela me fait de la peine de le voir aussi faible. J’arrive à faire l’aller-retour pour le voir (300 bornes dans la journée). Il ne quittera sans doute pas sa chambre d’hôpital.
Dès fois il m’arrive de m’en vouloir ne pas avoir pu avoir d’enfants. La culpabilité de ne pas continuer notre branche familiale, être heureux de partager ça avec eux, tandis que partout chez les oncles et tantes il y a eu des petits-enfants. Ni mon frère ni moi n’avons pu avoir d’enfants, chez lui c’est voulu, chez moi c’est subi. Il me reste du temps oui. Mais mon père lui, plus trop.
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Rupture définitive enfin avec ma petite amie. Il était temps. Une lâche qui ne savait pas rompre proprement, j’ai du prendre le taureau par les cornes. Tant pis pour elle, mais cela m’affaiblit quand même, ce n’était sans doute pas la bonne période pour me prendre un déni d’amour en pleine face. La relation vécue sur ces 5 mois était donc un mensonge en continu. On ne choisit pas les mauvais moments à la carte…

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Pas de livre aujourd’hui. Je considère l’article de Nutriting comme aussi important qu’un livre. Suffisamment riche en informations, et surtout d’informations très peu disponibles en francophonie, c’est une chance d’avoir un article comme ça, bien écrit, bien mis en forme, avec des infographies qui permettent de faire le point sur une partie des réactions biochimiques qui régulent notre organisme à partir de nutriments qui proviennent de l’alimentation.
Merci pour l’aiguillage vers cet article de Nutriting. En effet processus qui m’était inconnu, et pourtant essentiel.
Depuis le temps que tu as ce blog, tu ne devrais pas avoir peur de publier non ? 😉
Enfin dernièrement c’est plus personnel et je comprends. A ce propos je réitère mes pensées pour ces moments peu agréables.
Bon dimanche.
Merci. Je n’ai pas peur de publier, par contre, c’est assez nouveau que je sois vulnérable en ce moment…
Bonne soirée.
Bonjour Sylvain;
En ayant lu ce nouvel article, je vois plus de clarté dans ton vécu, au-delà de la rupture (je précise parce que c’est un peu facile autrement…).
Bon chemin à toi et bien chaleureusement !
(La vulnérabilité comme porte qui s’ouvre à autre chose ? De la sensibilité si importante !)
J’apprécie la référence scientifique que tu mets en avant avec cette individualité que nous avons dans l’assimilation et les besoins alimentaires et sûrement au-delà d’eux. Merci donc.
Ciao !
Oui Florence, il se passe une semaine entre chaque billet, et émotionnellement c’est énorme ! Encore là, il s’est passé des choses dans ma vie hier que je considère comme fondamentales.
Merci pour ton commentaire, bonne journée.